An exceptional studio recording featuring Marina Rebeka, Karine Deshayes, Luciano Ganci, Marko Mimica, Anta Jankovska, and Gustavo De Gennaro. Conducted by John Fiore, with the Orquesta y Coro del Teatro Real, Madrid, this album presents a new critical edition of the opera, prepared by Roger Parker for Casa Ricordi.
The album includes a musicological essay and the full libretto in Italian and English. This recording offers a fresh perspective with Marina Rebeka’s performance of Norma’s challenging aria “Casta Diva” in G major, and features an alternate ending to the Act Two chorus that revives music from the Sinfonia. With these and other elements, this album brings new insights and colors to the beloved opera.
Reviews
La soprano lettone a eu l’intelligence de roder son incarnation du rôle-titre sur le vif. On entend donc une Norma non seulement en pleine possession de ses moyens, mais maîtrisant les moindres pièges et arcanes d’une écriture redoutable.
Richard Martet Opera Magazine
La couleur de la voix, d’abord, est la bonne : assez sombre, mais capable de saisissants éclaircissements, et, surtout, extrêmement attachante. Le souffle est long, l’émission franche, la ligne superbement conduite, la diction soignée et investie, l’aigu glorieux (quelle assurance sur les contre-ut et le contre-ré ajouté à la fin du finale de l’acte I !), le bas médium et le grave posés avec naturel (quelle facilité dans l’attaque d’« In mia man », qui cause tant de problèmes aux sopranos !).
Marina Rebeka, qui a souvent revêtu la robe de la prêtresse gauloise, s’est imposée comme une des meilleures interprètes du rôle dans sa génération. L’enregistrement en donne une preuve incontestable et bienvenue, tant la voix remplit avec réussite les exigences démesurées du rôle. Sa Norma, terrible et menaçante dans son récitatif d’entrée, sait se faire juste après d’une douceur infinie, tout en legato, en risquant des aigus pianissimi à frémir. Les profondeurs caverneuses de ses graves (parfois un peu appuyés, mais qu’importe !) et le sens dramatique conféré aux ornementations, par ailleurs réalisées avec une netteté admirable, renforcent son incarnation.
Guillaume Picard Forum Opera
Forte d’un timbre d’argent et d’une maîtrise absolue de chaque note, Rebeka incarne une druidesse à la stature imposante, autoritaire, hautaine et particulièrement intimidante.
Ses moments de fureur, tells le “Vanne, sì, mi lascia, indegno”. Ou le duo final sont portèsse par des vocalises di forza aussi prècise qu’impérieuses. Son sens du legato, sa capacité à chanter sur le souffle brillent dans les passages spianato comme la superbe “ Teneri figli”.
Julia Le Brun Diapason
Supremely Norma. Let us be clear: Rebeka’s Norma is quite simply glorious. In exceptional voice, she sails through the part’s innumerable pitfalls with near unmatched intensity, making her character less of an introspective heroine than the dramatic precursor to Verdian protagonists the likes of Odabella, and possibly even Abigaille.
Bob Dieschburg Operawire
Courageusement, la soprano Marina Rebeka et l’ingénieur du son Edgardo Vertanessian ont fondé le label indépendant Prima Classic, qui nous a déjà valu de (très) belles réussites, dont un Pirata qui a obtenu notre « Appasionato » en novembre 2021. Norma, déjà si abondamment et si bien servie par le disque, nécessitait-elle un nouvel enregistrement ? Après avoir écouté cette intégrale, réalisée en août 2022 au Teatro Real de Madrid, la réponse est oui!
Première Loge
…Marina Rebeka, quant à elle, confirme qu’elle est aujourd’hui l’une des meilleures titulaires du rôle-titre (qu’elle chantera à Milan en juin 2025) : vocalement, toutes les difficultés du rôle sont maîtrisées (les coloratures finement ciselées de « Ah ! bello, a me… » comme celles, dramatiques, de « Oh, non tremare, o perfido » ; les sauts de registres de « Trema per te fellon ! » ; le chant spianato et sur le souffle de « Casta diva » ;…). Sur le plan dramatique, les différentes facettes du personnage (prêtresse respectée et crainte, mère désespérée, femme amoureuse, amante trahie) sont parfaitement prises en compte, surtout, peut-être, l’aspect majestueux et terrible de la prêtresse – la veine mélancolique et l’expression de la douleur pouvant encore, selon nous, gagner en intensité.
Ihre Interpretation ist hörbar nach dem Vorbild der Callas überlebensgroß angelegt. Die Zerrissenheit der Figur zwischen der Rolle als Mutter und harter kriegerischer Pflicht, zwischen Liebe und (selbst)vernichtender Eifersucht kommt plastisch greifbar zur Geltung. Die harte Tragödie in Anbetracht der unausweichlichen Trennung von Pollione aufgrund seines Verhältnisses zu ihrer Priesterin und Freundin Adalgisa stehen vom ersten Ton an im Mittelpunkt ihres vokalen Auftritts. Die von Melomanen geliebte wie von Sopranistinnen gefürchtete Auftrittsarie „Casta diva“ (in G-Dur) ist weniger das verinnerlichte Gebet, wie wir es von der Caballé her kennen, sondern vielmehr eine erregte Selbstbeschwörung vor dem Hintergrund, eine kriegerische Auseinandersetzung mit den Römern vermeiden zu wollen. Immerhin ist ihr heimlicher Verlobter ein römischer Feldherr und die ebenso heimlich gehaltenen Kinder sollen nicht unter die Räder der widerstreitenden Interessen kommen.
Dr. Ingobert Waltenberger Online Merker
Using a new critical edition by Roger Parker, this studio recording incorporates many of Bellini’s original ideas, but Rebeka’s multi-faceted, white-hot Norma is reason enough to invest in this new set. If you’re after a recording that finds the sweet spot between old-school grandeur and the stripped-back, hyper-historically-informed approach which Bartoli and Antonini gave us a decade ago, this is your answer.
Katherine Cooper Presto Music
Die legt termingerecht auf ihrem eigenen Label Prima Classic eine Neueinspielung vor. Rebekas satter Sopran ist dunkler geworden, doch die Spitzentöne schafft sie ebenso wie die dramatische Koloratur; die gaumig-scharfe Diktion klingt sehr nach Callas-Vorbild.
Manuel Brug Rondo Magazin
La Norma de Marina Rebeka s’avère convaincue sur le plan dramatique tel qu’il paraît au disque. Elle parvient à retranscrire dans son chant les émotions et les passions du personnage, à commencer par la colère quand elle découvre la liaison entre Pollione et Adalgisa, le tourment quand elle envisage de tuer ses enfants ou encore la fermeté dans sa détermination à toute épreuve. Les accentuations rythment le phrasé. En plus de cela, la voix est agile dans les passages techniques et exécute les mélodies avec virtuosité, notamment le « Casta Diva », aérien et cristallin pris dans sa tonalité en sol majeur d’origine. L’ornementation est riche mais utilisée le plus souvent avec pertinence. En plus d’embellir les lignes vocales, le vibrato s’inscrit ainsi dans la continuité de certaines sentences qu’il tend à soutenir sans en effacer le message principal. La qualité du souffle offre des répliques tenues sans effort audible.
Julien Delhom Olyrix
Cela fait plusieurs années maintenant que Marina Rebeka aborde sur scène ce difficile rôle qui exige de l’artiste d’avoir à la fois une voix large et puissante de grande soprano lyrique, la souplesse d’une coloratura capable de vocalises et de trilles fort nombreuses, et enfin, un souffle inépuisable pour venir à bout de l’ensemble de ces ornementations sans interrompre la ligne de chant. Dans le passé nous avons eu d’immenses artistes qui ont « réussi » Norma, et d’autres qui s’y sont fourvoyées pour diverses raisons, dont cette difficulté à rendre justice à la prêtresse gauloise dans l’ensemble de sa prestation.
Helene Adam CultNews
Et c’est dans les pas de l’une des plus illustres interprètes de Norma, Joan Sutherland, que Marina Rebeka inscrit sa performance pour ce disque, en acceptant comme elle de rétablir la tonalité d’origine en sol majeur.
Released by Marina Rebeka’s own label Prima Classic, this is the first studio recording of Norma to appear in over a decade, and considerable thought and care have clearly gone into it.
Tim Ashley Gramophone
The voice is sumptuous and majestic, the top thrilling and admirably secure. ‘Casta diva’ sounds comfortable in the higher key, and Rebeka gives us a spectacular sustained top B at the melody’s apex in the da capo, where most singers either break the note in two or revert to the syncopated repetitions of the earlier verse.
